Anaïs Lamour, postdoc en économie de l'environnement

Publié le 11 septembre 2019 Mis à jour le 13 septembre 2019
Date(s)

le 13 septembre 2019

PHDDOCTALK. Anaïs étudie les impacts économiques des désastres naturels

A la suite de sa thèse menée au Centre d'Economie de l'Environnement - Montpellier sur l'adoption de technologies climato-intelligentes par les petits producteurs au Costa Rica, elle a rejoint le CERDI en mai 2019 pour un post-doctorat avec l'Institut de Recherche pour le Développement. Ses recherches conduites en collaboration avec le Laboratoire Magmas et Volcans (LMV) s'inscrivent dans le cadre du challenge scientifique "Risques naturels catastrophiques et vulnérabilité socio-économique", le quatrième volet du projet I-Site CAP 20-25.


Anaïs travaille avec Pascale Phélinas, directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), Johanna Choumert Nkolo, directrice de recherche à l'EDI (Economic Development Initiatives), et Marc Willinger, professeur à l'Université de Montpellier, sur l'analyse économique des risques d'origine volcanique. Ils étudient les effets des écoulements provenant du volcan actif El Misti sur les populations vivant au pied de ce volcan, à Arequipa, au Pérou. Ces phénomènes d'écoulement, qu'ils prennent la forme de lahars en emportant des débris volcaniques ou bien de crues éclair, sont à l'origine de désastres comme à Armero, une ville colombienne partiellement engloutie par un lahar en 1985, deuxième évènement volcanique le plus meurtrier du XXème siècle.

Le centre de la ville d'Arequipa (à gauche de l'image) n'est séparé que de 17 kilomètres du sommet du Misti (à droite). Accueillant plus d'1 million d'habitants, la ville poursuit son expansion : les quartiers populaires s'installent de plus en plus près du sommet, le long du canyon du Rio Chili (en haut de l'image) et de ses affluents, malgré le risque qu'un lahar dévale ces canyons. Source: NASA Earth Observatory

Ce travail de recherche fait suite à l'article de Johanna et Pascale (2019) et à la thèse de Victor Stéphane (2018) qui montrent que les retombées de cendres volcaniques du volcan Tungurahua, en Equateur, affectent l'accumulation de capital physique et social, et sans doute humain, des ménages exposés.