Salle Pascal
Pertinence et limites du syndrome hollandais dans les pays en développement : le cas des ressources naturelles en Afrique
Pertinence et limites du syndrome hollandais dans les pays en développement : le cas des ressources naturelles en Afrique
Composition du jury
Directeur de thèse
Michaël Goujon, Maître de conférences-HDR, Université Clermont Auvergne
Rapporteurs
Valérie Mignon, Professeure, Université Paris Nanterre
Serge Rey, Professeur, Université de Pau et des Pays de l’Adour
Suffragants
Hélène Djoufelkit, Directrice de département, Agence Française de Développement
Rabah Arezki, Chief Economist, Banque Mondiale
Grégoire Rota-Graziosi, Professeur, Université Clermont Auvergne
Résumé
Cette thèse a pour objectif de contribuer à la compréhension de la théorie du “syndrome hollandais” et de ses implications pour les pays en développement. Pour cela, elle questionne certaines des hypothèses fondamentales des modèles théoriques du syndrome hollandais et teste la pertinence de ces hypothèses à partir d’analyses portant sur des pays africains riches en ressources naturelles. Elle se décompose en quatre chapitres. Le premier chapitre propose une revue de la littérature théorique et empirique sur le syndrome hollandais, afin de démontrer l’importance de ce concept pour les pays en développement mais aussi d’en souligner les limites. Le chapitre 2 discute les différentes définitions du taux de change réel et estime l’impact des revenus pétroliers sur cinq indicateurs de taux de change dans un panel de neuf pays africains exportateurs de pétrole entre 1995 et 2017. Le chapitre 3 cherche à distinguer le syndrome hollandais de l’effet de transmission en analysant l’impact des chocs de prix et de production de pétrole sur l’inflation entre 1995 et 2019 dans cinq pays africains à la fois exportateurs nets et consommateurs de produits pétroliers. Le dernier chapitre étudie l’impact de la présence de ressources extractives sur la valeur-ajoutée des secteurs agricole, manufacturier, de la construction et des services dans un panel de 50 pays africains entre 1995 et 2019.
Mots-clés
Syndrome hollandais ; Ressources naturelles ; Taux de change ; Transformations structurelles ; Afrique
www.theses.fr/s226171