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Adrien Gosselin-Pali est en séjour de recherche à l’Université de Göttingen

Publié le 12 avril 2023 Mis à jour le 2 mai 2023
Centre for Modern Indian Studies (CeMIS) © University of Göttingen
Centre for Modern Indian Studies (CeMIS) © University of Göttingen
Date(s)

le 12 avril 2023

Le Centre for Modern Indian Studies (CeMIS) de l'Université de Göttingen accueille Adrien Gosselin-Pali pour collaborer sur des sujets en lien avec les systèmes alimentaires durables et l’alimentation dans les pays en développement.


Adrien Gosselin-Pali
CERDI, Université Clermont Auvergne, CNRS-IRD.

Adrien Gosselin-Pali effectue un séjour de recherche de deux mois à l'Université Georg August Universitat, Göttingen. Il est accueilli par l'équipe de Sebastian Vollmer qui dirige le Centre for Modern Indian Studies (CeMIS). Ce séjour est une opportunité pour travailler et mettre en place de nouveaux projets avec des chercheurs du CeMIS sur les thématiques de l'alimentation et de la santé dans les pays en développement. Il collaborera notamment avec le groupe de recherche qui travaille sur les systèmes alimentaires durables.

Adrien prépare une thèse sur le double fardeau de la malnutrition dans les pays en développement au CERDI, Université Clermont Auvergne. Le double fardeau de la malnutrition (DFM) fait référence à la coexistence de la sous-nutrition et du surpoids ou de l’obésité dans les mêmes populations, ménages ou individus. Adrien a publié un article de recherche sur ce sujet dans Food Policy avec Bity Diene (Maître de conférences, UCA) et Théophile Azomahou (Professeur, Directeur, AERC), ses directeurs de thèse. Dans cette étude, il s'appuie sur des enquêtes réalisées en Afrique du Sud de 2008 à 2017. Il observe que le double fardeau est un phénomène transitoire puisque la plupart des ménages en souffrant ne le restent pas. Il explique au contraire que l'obésité est persistante en Afrique du Sud et que la sous-alimentation tend à diminuer puisqu’une grande partie des individus précédemment sous-alimentés ne le restent pas. En plus d’analyser ces phénomènes, il formule des préconisations en termes de politiques de santé publique et sociale. Cette étude a donné lieu à un article de vulgarisation scientifique à lire sur son site.

Plus récemment, il a lancé un autre projet de recherche sur la relation entre migration et nutrition en s'appuyant sur des données du Ghana. Il étudie notamment les répercussions du départ d'un membre de la famille sur la nutrition des individus restant dans le ménage d’origine. Il a présenté ce travail en décembre dernier lors des 16e Journées de Recherche en Sciences Sociales (JRSS) organisées par la Société française d'économie rurale (SFER), l’INRAE et le CIRAD à Clermont-Ferrand.

Site de l'équipe Economie du développement, CeMIS